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[Mot de l’info] La couverture environnementale au cœur des priorités de Radio-Canada

Un logo de la COP15 devant un bâtiment.

Lancée à Kunming, la COP15 a été déplacée à Montréal en raison des règles sanitaires et des confinements en Chine en raison de la COVID-19. Si le Canada est le pays hôte de l’événement, c’est la Chine qui le préside. (Archives)

Photo : AFP / STR

Montréal s'apprête à recevoir la COP15, grand sommet sur la biodiversité qui réunira quelque 10 000 délégués provenant de 196 nations. L'objectif : freiner l’effondrement de la biodiversité en négociant une entente aussi ambitieuse que l’Accord de Paris sur le climat.

Radio-Canada couvrira cet événement sur toutes ses plateformes et dans tous ses rendez-vous, en commençant par l'émission Découverte, qui présente dimanche une grande émission spéciale sur le sujet. Vous retrouverez nos contenus dans ce dossier.

La triple crise

L’avenir de notre planète est menacé non seulement par le déclin alarmant de la biodiversité, mais aussi par les bouleversements climatiques et la pollution. C'est, en fait, une triple crise.

La couverture de cette triple crise est au cœur de nos priorités et le sera davantage dans les années à venir.

Une approche transversale

Parce que la crise touche tous les aspects de notre vie, nous la traitons de façon transversale.

Ces enjeux sont partie intégrante de nos bulletins, de nos émissions et de nos contenus numériques. Et s’ils sont d’abord portés par nos journalistes spécialisés en environnement, ils constituent aussi un sujet incontournable pour tous les artisans de l’information.

D’un bout à l’autre du pays, qu’ils soient affectés à la politique, à l’économie, à la science, aux enjeux autochtones, aux affaires juridiques, à la santé, aux enquêtes ou à l’international, l’ensemble de nos journalistes sont appelés à en traiter dans leurs reportages.

Soif de solutions

La couverture des questions climatiques et environnementales comporte un risque : celui d’engendrer le désespoir et la peur, ce qui peut nourrir un sentiment d’impuissance et un détachement grandissant.

C'est dans cet esprit que nous misons de plus en plus sur le journalisme de solutions, qui met en lumière des idées inspirantes, des modèles qui fonctionnent et qui pourraient s'appliquer ici. Il faut montrer la capacité de résilience et d’adaptation de l’humain.

C’est ce que font entre autres les équipes de Carbone, avec leur nouvelle série Adaptations, et de Nature humaine, un projet de nos collègues de la Colombie-Britannique, qui met en lumière des acteurs de changements ayant une influence positive sur l'environnement. Mentionnons aussi notre nouveau balado La Terre sur les épaules, qui pose un regard éclairé sur des solutions d’ici et d’ailleurs, ou des reportages comme ceux-ci à Désautels le dimanche ou au Téléjournal Montréal.

Les visages humains du dérèglement climatique

Nous devons aussi témoigner des effets négatifs de ces crises.

Nous veillons à déployer nos équipes sur le terrain pour rapporter les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes auxquels contribuent les changements climatiques. Récemment, nos journalistes y étaient lors des ouragans Ian et Fiona, mais aussi pour montrer les effets tragiques des sécheresses dans l’Ouest américain et en Europe. Et bien sûr, nous comptons sur l’expertise de nos météorologues pour expliquer comment les changements climatiques contribuent à ces phénomènes.

Chaque fois, nous tâchons de montrer comment le dérèglement climatique bouleverse des vies. Prenons l’exemple de la montée des eaux et de l’érosion des côtes, deux phénomènes qui modifient la vie de nombreuses communautés. Certains doivent revoir leur façon d’habiter le littoral, d’autres songent carrément à fuir. De Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie, à l’archipel du Vanuatu en passant par Lennox Island, à l’Île-du-Prince-Édouard, et Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest, nos journalistes racontent ces chambardements.

L'essentielle imputabilité

Il est bien établi que l’humain est responsable des bouleversements environnementaux et climatiques – au premier chef, les États et les industries. Quand on couvre ces enjeux, il est impératif de s’interroger sur leur responsabilité, d’exiger des comptes.

Voilà à quoi s’appliquent plusieurs de nos journalistes, qu’il s’agisse de surveiller le controversé projet d’exploitation pétrolière de Bay du Nord, d’enquêter sur les émissions de la Fonderie Horne, de mettre au jour le monde opaque du commerce des matières recyclables, de demeurer critique à l’égard des actions de nos gouvernements ou d’informer le public quant aux prétentions écoresponsables de certains produits.

Raconter la science… et la diplomatie

L’ampleur de la crise environnementale est telle qu’il est souvent difficile d’en prendre la juste mesure. De nombreuses équipes sont à l'œuvre pour nous aider à comprendre l’avalanche de données scientifiques et à mieux saisir les tenants et les aboutissants des nombreux traités et conventions âprement négociés entre les nations.

Ainsi, nos journalistes spécialisés en environnement dissèquent patiemment les rapports du GIEC, en plus de couvrir les grandes rencontres internationales comme la COP27 en Égypte et la COP15 à Montréal.

Les équipes de La semaine verte, de Découverte et de Carbone se font une spécialité de vulgariser et d’illustrer la science du climat et de la biodiversité dans de grands reportages.

Et notre équipe Innovation, composée de journalistes, de designers et de développeurs, crée des formats originaux pour jeter un éclairage nouveau sur les enjeux environnementaux. Elle a illustré de façon percutante comment les résidents à faible revenu et les immigrants vivent de façon disproportionnée dans les zones les plus chaudes de nos villes. Elle a aussi utilisé l’intelligence artificielle pour mesurer l’étalement urbain au Canada.

La triple crise est un immense défi. Ses facettes sont multiples, mouvantes, et il ne faut en négliger aucune, car il en va de notre futur. Les citoyens doivent être au fait des retombées directes et indirectes de ces bouleversements sur leur vie; ils doivent être outillés pour démêler le vrai du faux et, surtout, faire des choix éclairés.

Voilà pourquoi, avec rigueur, patience, constance et ténacité, nous nous engageons à poursuivre nos efforts pour toujours mieux couvrir ce qui est et sera l’une des plus importantes histoires du XXIe siècle.

Luce Julien, directrice générale de l'Information de Radio-Canada

Marie Lambert-Chan, cheffe de contenu, science et environnement

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