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Québec élargira la gamme de services offerts dans les centres de vaccination

Des prélèvements sanguins, de selles et d'urine seront effectués, de même que des tests de dépistage.

Un homme, de dos, se dirige vers un centre de vaccination.

Les centres de vaccination ouverts pendant la pandémie seront reconvertis en une centaine de « points de services locaux », a annoncé Québec vendredi.

Photo : Radio-Canada / Jean-Claude Taliana

Les centres de vaccination mis sur pied pendant la pandémie de COVID-19 seront pérennisés plutôt que démantelés. De nouveaux services y seront bientôt offerts, a fait savoir vendredi le gouvernement Legault, qui espère que son initiative contribuera à désengorger les hôpitaux à l'aube de la saison des virus.

Il existe actuellement 160 centres de vaccination dispersés à travers le Québec. En vertu de l'annonce faite vendredi matin, certains d'entre eux seront regroupés pour former des points de services locaux.

En tout, ce sont donc une centaine de sites qui seront transformés, a annoncé vendredi matin le ministre de la Santé, Christian Dubé, en marge du caucus présessionnel de la Coalition avenir Québec (CAQ) à Jonquière.

En plus de continuer d'administrer des vaccins de toutes sortes, ces endroits effectueront des prélèvements sanguins, de selles et d'urine. On pourra aussi y dépister des infections, dont celles liées aux streptocoques du groupe A.

Les services déjà offerts demeureront en place, comme la vaccination contre la COVID-19, l'influenza et le zona ainsi que la distribution de tests de dépistage rapides. Et les rendez-vous pourront toujours être pris sur le site web Clic Santé.

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Maintenant que les infrastructures ont été mises en place pour la vaccination contre la COVID, on s'est dit qu'il fallait conserver ces sites-là à l'extérieur des hôpitaux pour libérer nos hôpitaux de certains services qui n'ont pas besoin d'être fournis à l'hôpital, a expliqué M. Dubé en point de presse.

De 1500 à 3000 personnes seront appelées à travailler dans ces centres. Le ministre a d'ailleurs profité de l'annonce de vendredi pour lancer un nouvel appel aux retraités du système de santé intéressés à reprendre du service via la plateforme Je contribue.

Le besoin de désengorger les hôpitaux du Québec est d'autant plus pressant que le nombre d'hospitalisations causées par la COVID-19 a triplé en un mois, passant d'environ 300 à près de 900 patients, a indiqué M. Dubé. Le cap des 10 000 admissions quotidiennes à l'urgence vient également d'être franchi, a-t-il souligné.

Il faut s'assurer qu'on dégage nos urgences, et l'annonce qu'on fait aujourd'hui va permettre justement d'enlever de la pression, non seulement sur nos urgences, mais sur notre personnel en général, a fait valoir le ministre.

Le ministre en point de presse.

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé vendredi matin qu'une centaine de centres de vaccination mis sur pied durant la pandémie vont changer de vocation pour effectuer aussi des prélèvements.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel

Invité à l'émission Midi info sur ICI Première, M. Dubé s'est par ailleurs défendu vendredi de confier à une nouvelle structure des services qui pourraient très bien être fournis par les CLSC. L'offre sera complémentaire, assure-t-il.

En période de pointe, comme ça va arriver au mois d'octobre, au mois de novembre, quand il faut accélérer la vaccination, on n'est pas capable de traiter ces volumes-là dans les CLSC, et c'est à ce moment-là qu'il faut augmenter dans certaines régions notre offre de services de 15 % à 50 %, a expliqué le ministre.

Le développement de ces nouveaux points de service locaux coûtera 272 millions de dollars par année pour les cinq prochaines années, soit 1,36 milliard au total. Environ le quart de la facture servira à payer les locaux; la balance, à rémunérer le personnel.

M. Dubé vise à ce que ces installations soient fin prêtes en octobre pour l'arrivée d'un nouveau variant du coronavirus attendu cet automne.

Par voie de communiqué, le cabinet du ministre souligne que ce projet s'inscrit dans la volonté du gouvernement de tirer profit des bonnes pratiques déployées dans les dernières années afin de pérenniser l'expérience positive vécue dans les centres de vaccination.

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Avec les informations de La Presse canadienne

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