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Des hebdos régionaux en mode solution

Un présentoir contenant des copies de l'hebdo Le Courrier de Portneuf.

«Le Courrier de Portneuf», un hebdo publié depuis une quarantaine d’années, a déjà commencé à expérimenter l’utilisation de points de dépôt.

Photo : Radio-Canada

Avec la fin de la distribution du Publisac au cours des prochaines semaines, certains journaux régionaux se tournent vers d’autres modes de distribution pour survivre.

La directrice générale du journal Le Courrier de Portneuf, Josée-Anne Fiset, voit d’un bon œil la transition à venir.

Publié depuis une quarantaine d’années, cet hebdo a déjà commencé à expérimenter l’utilisation de points de dépôt.

Josée-Anne Fiset, directrice générale du journal Le Courrier de Portneuf.

Josée-Anne Fiset, directrice générale du journal «Le Courrier de Portneuf».

Photo : Radio-Canada

Ce test s’est bien déroulé, selon elle, car les lecteurs semblent déjà avoir adopté cette nouvelle forme de distribution.

C’est comme un sondage en même temps, explique-t-elle, parce qu’on sent que nos lecteurs sont derrière nous, qu’ils nous aiment et qu’ils veulent avoir leur [exemplaire] du journal.

Du côté de l’équipe du Charlevoisien, on en est à finaliser le plan de transition.

On travaille sur plusieurs scénarios depuis l’automne, affirme l’éditeur Sylvain Desmeules, qui a su que la distribution de son journal allait se terminer le 1er mai prochain.

Sylvain Desmeules, éditeur du journal Le Charlevoisien.

Sylvain Desmeules, éditeur du journal «Le Charlevoisien».

Photo : Radio-Canada

Le plan est prêt, on met la touche finale à ça, on ne laissera pas tomber nos populations. Notre mission, c’est d’informer les gens localement et régionalement.

Une citation de Sylvain Desmeules, éditeur du journal « Le Charlevoisien »

Déjà, une partie des exemplaires sont disponibles à divers points de chute et une application mobile a été lancée au début de l’année.

Des journaux devant l’inconnu

Si certains groupes ont déjà une idée claire de ce qu’il adviendra de leur publication, d’autres tentent toujours de trouver une solution.

Au journal Le Carrefour, on ne se cache pas que la recherche est toujours en cours, et ce, à quelques semaines de la fin du Publisac.

On va essayer de poursuivre quand même le journal, c’est notre intention en tout cas, le journal imprimé, du moins pour un bon bout de temps, annonce Martin Claveau, éditeur.

La page couverture du journal Le Carrefour.

Au journal «Le Carrefour», on ne se cache pas que la recherche d'une solution est toujours en cours, et ce, à quelques semaines de la fin du Publisac.

Photo : Radio-Canada

Pour lui, l’option de faire affaire avec Postes Canada pour assurer une livraison à chaque porte est trop dispendieuse.

Pour les dirigeants d’Hebdos Québec, qui représente plus de 120 journaux dans toute la province, cela reste malgré tout la solution la plus simple.

On a traversé plusieurs tempêtes dans le passé [...], mais c’est une nouvelle tempête qui n’était vraiment pas nécessaire!

Une citation de Benoit Chartier, président du conseil d’administration d'Hebdos Québec

Cependant, du fait que cette nouvelle forme de distribution coûte entre trois et quatre fois plus cher que le Publisac, Benoît Chartier demande maintenant l’aide du gouvernement.

Il estime qu’un montant de dix millions de dollars par année serait nécessaire pour aider l’ensemble des hebdos régionaux du Québec.

Avec les informations de Louis-Simon Lapointe et de Flavie Sauvageau

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