Doug Ford croit que les universités doivent mettre fin aux campements propalestiniens
L'administration de l'Université de Toronto avait fait ériger une clôture temporaire autour du cercle King's College, mais cela n'a pas empêché les manifestants de s'installer.
Photo : Radio-Canada / Patrick Morrell
Le premier ministre ontarien pense que les campements propalestiniens qui ont été installés dans les campus universitaires au cours des dernières semaines doivent disparaître.
Le premier ministre ontarien, Doug Ford, croit que les universités doivent agir.
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
Doug Ford a raconté lundi qu’il reçoit des messages de parents qui craignent que leurs enfants soient harcelés ou intimidés.
Il qualifie d’inacceptable
ce qu’il a vu et entendu au sujet des occupations et considère que les universités doivent y mettre fin.
Des campements ont été installés aux universités de Toronto, McGill à Montréal, d’Ottawa, McMaster à Hamilton, et au campus de Vancouver de l’Université de la Colombie-Britannique.
Les manifestants réclament la fin du conflit armé à Gaza et veulent que les universités rompent leurs liens financiers avec Israël.
Des manifestants scandent des slogans devant le campement propalestinien installé à l'Université de Toronto jeudi.
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
Des discussions à l'Université de Toronto
L'Université de Toronto avait affirmé plus tôt voir des progrès après une rencontre avec des responsables étudiants du campement propalestinien établi à son campus principal jeudi dernier.
Les manifestants, qui se sont installés au cercle King's College jeudi, demandent que l’université dévoile ses liens financiers avec le gouvernement israélien et retire ses investissements de compagnies israéliennes.
L'Université de Toronto a permis jeudi soir aux manifestants de rester si les choses demeuraient calmes.
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
La direction de l’université avait d’abord donné aux manifestants jusqu’à 22 h jeudi pour quitter les lieux, puis elle a annoncé en fin de soirée qu’elle ne démantèlerait pas le campement si l’occupation se déroulait de façon pacifique.
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Sandy Welsh, vice-rectrice aux étudiants, a affirmé dans une déclaration écrite lundi matin que des membres de la direction de l’établissement avaient rencontré des représentants étudiants du campement au cours de la fin de semaine et que les discussions avaient été constructives
.
Elle a raconté que les leaders étudiants et les administrateurs collaboraient sur des questions relatives à la santé et à la sécurité ainsi qu'à propos de l’utilisation de langage menaçant ou haineux qui avait été signalée.
Avec les informations de La Presse canadienne