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Une haute gradée de la police de Toronto présente ses excuses à son audience disciplinaire

Une illustration judiciaire de l'audience disciplinaire.

La surintendante Stacy Clarke (Illustration d'archives)

Photo : Radio-Canada / Pam Davies

Radio-Canada

Une surintendante de la police de Toronto a présenté ses excuses, mercredi, à son audience disciplinaire. Stacy Clarke, qui a été la première femme noire à atteindre le rang de surintendante au sein du service de police, a communiqué des informations confidentielles à six policiers noirs qui préparaient des entrevues dans le but d’obtenir une promotion, en 2021.

En septembre 2023, elle a plaidé coupable à sept chefs d’accusation en vertu de la Loi sur les services policiers de l’Ontario. Ceux-ci incluent des accusations d'abus de confiance, de conduite répréhensible et d'insubordination.

Mme Clarke, qui témoignait pour sa défense mercredi, a affirmé qu’il était très important pour elle de reconnaître ce qu’elle avait fait.

Je sais que ce n'était pas bien. Je m'excuse sincèrement, tout d’abord auprès des six agents qui ont été impliqués à cause de ma conduite.

Une citation de Stacy Clarke, surintendante de la police de Toronto

Elle a aussi présenté ses excuses au service de police et à ses membres, pour avoir, par sa conduite, attiré l’attention de façon négative sur eux. Je n’aurais jamais pensé qu’au cours de ma carrière je me retrouverais à une audience pour une chose que j’aurais faite.

Une absence de progrès

Mme Clarke a raconté qu’elle éprouvait des frustrations au moment des gestes reprochés, parce que les changements pour lesquels elle avait travaillé ne se matérialisaient pas.

En 2021, la policière siégeait à un comité de trois personnes qui faisait passer des entrevues pour l’obtention de promotions. Selon des documents judiciaires, elle a communiqué des questions à des candidats.

Lors de son témoignage, Stacy Clarke a dû s’arrêter pour essuyer ses larmes. Elle a raconté qu’à la suite des allégations faites contre elle, elle avait reçu des courriels de menaces et que son domicile avait dû être inspecté.

En dépit de ce qui lui est arrivé, la surintendante estime qu’elle peut encore apporter sa contribution à la police de Toronto. J’ai un dossier exemplaire, a-t-elle fait valoir. Il parle de lui-même.

Elle a assuré que ce qui est arrivé ne se reproduira plus jamais.

L’audience disciplinaire doit se poursuivre jeudi matin, avec un contre-interrogatoire.

Avec les informations de CBC

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