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Les problèmes de santé mentale au coeur du travail des policiers

Une voiture de patrouille pour les élèves en formation.

Les futurs policiers du Collège d'Alma peuvent s'exercer à faire des patrouilles.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

Les policiers doivent conjuguer plus fréquemment avec des personnes ayant des problèmes de santé mentale. Face à cette nouvelle réalité, le Collège d’Alma a dû adapter son programme en techniques policières. Des cours spécifiques permettent notamment d’aider les futurs policiers dans leurs interventions tout en leur donnant des outils afin de gérer leur stress.

Ça fait peut-être cinq ans qu’il y a eu une mise à jour du programme, et ça fait longtemps que c’était demandé. Les policiers jouent un rôle super important. C’est souvent eux qui effectuent des transferts à l'hôpital. C’est souvent eux qui vont être la porte d’entrée pour des services, a expliqué l’enseignant en psychologie au Collège d’Alma, Alexandre Boivin, en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.

L'enseignant donne deux cours aux étudiants en techniques policières : Gestion du stress et Santé mentale. Ils doivent beaucoup travailler sur eux-mêmes. Ça fait 15 ans que j’enseigne et les jeunes sont aujourd'hui beaucoup plus ouverts à parler.

Selon l’enseignant, la profession de policier est difficile en raison du niveau d’exposition à la détresse et à la souffrance. Il existe des stratégies spécifiques pour intervenir auprès de cette clientèle.

Ça dépend du problème auquel on a affaire : paranoïa, anxiété, dépression. Les principaux outils des policiers sont la communication et l’attitude. Ils doivent montrer de l’ouverture, du respect et être extrêmement patients, d’où l’intérêt de prendre soin de sa propre santé mentale, a-t-il mentionné.

On crée un contact avec eux, on essaie de faire baisser la tension. La communication est essentielle afin de créer un lien de confiance.

Une citation de Alexandre Boivin

Selon M. Boivin, une des difficultés est que les policiers doivent agir rapidement et cerner en un court laps de temps les symptômes des intervenants pour mieux intervenir par la suite. Afin de mieux accompagner les élèves sur le marché du travail, le Collège d’Alma réalise plusieurs simulations.

Parfois, les policiers vont essayer de gagner du temps. Les effets de certaines drogues peuvent s’amenuiser, mais parfois, il peut y avoir des urgences médicales, donne-t-il en exemple.

Un homme discute derrière un micro.

Alexandre Boivin enseigne depuis 15 ans au Collège d'Alma.

Photo : Radio-Canada / Laurie Gobeil

L’activité physique, le yoga, l'autohypnose, la méditation et l'aptitude à séparer le milieu de travail de la vie personnelle figurent parmi les trucs qu’on donne aux étudiants. Moon, un chien d’assistance psychologique, peut même soutenir les élèves dans des moments particulièrement générateurs de stress.

Les corps policiers bénéficient de plus en plus d’équipes multidisciplinaires avec des travailleurs sociaux afin d’accompagner et d’aider les personnes ayant des problèmes de santé mentale pendant et après une intervention policière.

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