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Une élue de Saint-Honoré sensible aux demandes du Réseau des jeunes mères au municipal

La conseillère municipale de Saint-Honoré, Najat Tremblay

La conseillère municipale de Saint-Honoré, Najat Tremblay, a accouché de son deuxième enfant en novembre dernier alors qu'elle amorçait sa troisième année de son mandat.

Photo : Radio-Canada / Jonathan Lamothe

Radio-Canada

Une conseillère municipale de Saint-Honoré qui a mis au monde son deuxième enfant alors qu’elle en était à la troisième année de son mandat est favorable à la proposition du Réseau des jeunes mères au municipal, qui réclame un congé parental de 50 semaines pour les élues municipales.

Najat Tremblay, conseillère du district #4 à Saint-Honoré, a accouché du petit Ritchie en novembre dernier à la suite d’une grossesse qui n’était pas planifiée au départ.

Même si elle avait droit à son congé de 18 semaines, elle a quand même décidé de poursuivre son travail comme élue et de ne pas se prévaloir du congé de maternité parce qu’elle tenait à rester informée de ses dossiers.

Cela ne l’empêche pas d’être en faveur d’une meilleure conciliation travail-famille pour les jeunes mères qui sont conseillères municipales. Najat Tremblay reconnaît que chaque situation est unique, mais pour elle, il était impensable de prendre un long congé.

C'est un mandat de quatre ans, le mois de novembre, c'est le mois du budget. C'est aussi le temps où l'on peut parler de nos dossiers. Le mois de novembre, c'est vraiment une période importante en politique, donc c'était impossible pour moi de manquer ça parce que par la suite, j'aurais senti que j'aurais traîné du pied, a-t-elle expliqué en entrevue.

C'est certain que je n'ai pas eu de problématique non plus, ça a super bien été. Pour d'autres, peut-être que ça peut-être nécessaire de les prendre. Par contre, j'ai quand même mis mes limites.

Quelques absences

Par exemple, elle s’est absentée de quelques séances publiques du conseil municipal, mais a tout de même assisté aux réunions à huis clos avec ses collègues dans les semaines précédant son accouchement.

Les citoyens n’ont pas vu que j’étais présente, car ils ne savent pas tous que j’étais présente aux [séances] plénières. Mais moi, je suis au courant des dossiers et c’est ça qui est important en fait. Par la suite, quand les citoyens me posent des questions, je suis capable de répondre, a mentionné Najat Tremblay, qui a pris une pause de son emploi principal pour remplir ses fonctions à l’hôtel de ville.

À l’heure actuelle, les élues municipales ne peuvent pas s’absenter au-delà de 18 semaines consécutives lors de l’arrivée d’un nouvel enfant, sous peine de voir leur mandat suspendu.

Dans le projet de loi 57, la ministre des Affaires municipales et députée de Chicoutimi, Andrée Laforest, s’est pliée à deux demandes du Réseau des jeunes mères au municipal, soit de permettre la participation par visioconférence aux séances du conseil municipal pour une durée maximale de 50 semaines consécutives suivant la naissance d’un enfant et d’autoriser de voter à distance.

Avec des informations de Béatrice Rooney

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