Histoires de miraculés
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La victoire des Seahawks samedi dernier a donné au monde du sport ce dont il raffole : une victoire de David contre Goliath. De Rocky contre Apollo. De Karate Kid contre Johnny.
Vous me voyez venir, ce sont aussi des histoires qui ne sont pas sans déplaire au public américain. Si l'aventure des pauvres Seahawks, les mal-aimés de la NFL avec leur division gagnée avec une fiche de 7-9, se poursuit, on pourra les classer parmi les plus grandes surprises de l'histoire.
Ils seraient en bonne compagnie dans ce groupe. L'équipe américaine de hockey avait réussi son propre miracle sur glace (Nouvelle fenêtre) aux Jeux olympiques de 1980 contre les méchants Russes.
Quand ce ne sont pas les Russes, ce sont les Canadiens. Les Kings, pire équipe des séries en 1982, ont fait le coup aux Oilers, avec au passage le Miracle on Manchester (Nouvelle fenêtre), une remontée de cinq buts semblable à celle du Canadien contre les Rangers en 2008.
Au football, le Super Bowl est évidemment la scène par excellence pour ce type d'exploit. Les Jets de New York l'ont montré en 1969 (Nouvelle fenêtre) en battant les Colts de Baltimore, avant qu'une autre équipe new-yorkaise, les Giants, fasse le coup aux Patriots en 2008. Les partisans de Tom Brady ont encore la nausée en revoyant l'attrapé de David Tyree (Nouvelle fenêtre).
L'entraîneur-chef Pete Carroll et Will Herring
Photo : AFP / Jonathan Ferrey/Getty Images
En boxe, Buster Douglas a mérité sa place dans l'histoire en infligeant à Mike Tyson sa première défaite (Nouvelle fenêtre) chez les pros, en 1990.
Même le tennis n'y échappe pas. Qui aurait cru que de tous les joueurs, Robin Soderling mettrait fin à la séquence de victoires (Nouvelle fenêtre) de Rafael Nadal sur la terre battue de Roland-Garros?
Un gros merci aux Seahawks pour nous permettre ce voyage nostalgique. Et un merci particulier à Marshawn Lynch qui a redéfini l'expression « dynamiter » en dynamitant Tracy Porter (Nouvelle fenêtre) (à 0:11). Une course si enlevante qu'elle a même engendré de l'activité sismique (Nouvelle fenêtre) autour du Qwest Field...
Pouliot s'était entraîné
Vous avez sans doute vu sur le superbe filet de Benoit Pouliot (Nouvelle fenêtre) en fusillade la semaine dernière contre les Penguins. Mais vous n'aviez sans doute pas vu qu'il s'était servi de sa grande portée de la même façon voilà trois ans, dans la Ligue américaine (Nouvelle fenêtre), aux dépens de Dan LaCosta.
Parlant de fusillade, vous êtes invités à vous émerveiller devant Mavric Parks, gardien du Spirit de Saginaw, dans la Ligue de l'Ontario. Parks, ou comment réparer une gaffe (Nouvelle fenêtre).
À temps perdu
- Êtes-vous parmi les quelque 33 000 fidèles de Paul Bissonnette sur Twitter (Nouvelle fenêtre)? Voici une raison de plus de le suivre : une excellente entrevue, remplie d'auto-dérision (Nouvelle fenêtre), menée par son coéquipier des Coyotes Keith Yandle.
- Si vous avez David Perron dans votre pool, vous ragez sûrement encore contre Joe Thornton, qui lui a donné quelques maux de tête (Nouvelle fenêtre) en début de saison. Ce blogue sur les Maple Leafs a mis la main sur le fameux test de commotions cérébrales (Nouvelle fenêtre).
- Derrick Rose a réussi le dunk de la semaine dans la NBA. Avec autorité (Nouvelle fenêtre).
- Pour ceux qui l'ont manqué, le plus beau but de l'année (Nouvelle fenêtre)selon la FIFA.