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La visite d'Obama au Proche-Orient servira-t-elle à relancer les négociations israélo-palestiniennes?

Des enfants israéliens se préparent à accueillir le président Barack Obama.

Des enfants israéliens se préparent à accueillir le président Barack Obama.

Photo : AFP / GALI TIBBON

Radio-Canada

Au vu du programme annoncé du président américain Barack Obama à compter de mercredi en Israël et dans les Territoires palestiniens, le voyage a des allures de déplacement protocolaire qui n'aura visiblement pas de grand impact sur la situation dans la région.

À Jérusalem, il y aura des centaines de drapeaux américains et israéliens dans les rues de la ville et il y aura un feu d'artifice en l'honneur de M. Obama. Même le menu du président a été rendu public.

M. Obama visitera la tombe de Théodore Herzl, instigateur du mouvement sioniste et inspirateur de l'idée d'un État juif, qui a abouti, en 1948, à la création d'Israël.

Toujours à Jérusalem, Barack Obama se rendra au Musée d'Israël pour y admirer des fragments des manuscrits de la mer Morte, des parchemins bibliques vieux de deux millénaires découverts au milieu du 20e siècle en Cisjordanie.

Cela a fait dire à l'éditorialiste du New York Times Thomas Friedman : « Obama pourrait être le premier président américain en exercice à visiter Israël en tant que touriste ».

Proche-Orient, l’éternel conflit

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Un panache de fumée s'élève à la suite d'une frappe aérienne israélienne, dans la ville de Gaza, le samedi 7 octobre 2023.

La Maison-Blanche a prévenu que le président américain venait (en Israël et dans les Territoires palestiniens) surtout pour « écouter ».

Israël-Palestine, les racines d'un conflit. Consultez notre dossier.

Attentes des Palestiniens

Du côté palestinien, le président américain doit rencontrer le président Mahmoud Abbas à Ramallah et se rendre à Bethléem en hélicoptère. Les Palestiniens souhaitent que la visite d'Obama le conduise à s'engager pour régler le conflit israélo-palestinien.

Le député indépendant palestinien Moustafa Bargouthi a fustigé mardi la « passivité de la communauté internationale, en particulier des États-Unis ».

« Nous sommes dans une situation d'urgence : soit la colonisation s'arrête immédiatement et cela ouvre d'autres possibilités, soit on peut dire adieu à la solution à deux États. Tout dirigeant responsable doit lui (à Obama) dire cela », a déclaré de son côté le président Mahmoud Abbas.

Par ailleurs, un groupe indépendant, les « Palestiniens pour la dignité », a appelé à manifester mardi à Ramallah contre la visite d'Obama.

Dans un communiqué, il dénonce « les tentatives de la ''direction palestinienne'' d'alléger l'atmosphère avec des déclarations selon lesquelles Obama ferait pression sur le gouvernement israélien sur la question des prisonniers, ou des promesses d'aumône américaine ».

Relation tendue

Les relations entre le président Obama et Benyamin Nétanyahou ont été traversées par des épisodes tumultueux, atteignant parfois le froid extrême. Un type de relation rarement vu entre les dirigeants des deux pays alliés.

Deux sujets opposent particulièrement les deux dirigeants : le nucléaire iranien et la colonisation juive en Cisjordanie.

En mars 2010, M. Obama avait préféré souper en famille plutôt qu'avec M. Nétanyahou après des entretiens tendus à la Maison-Blanche sur la colonisation.

La tension avait atteint un sommet lorsque le gouvernement israélien avait annoncé la construction d'une nouvelle colonie pendant la visite du vice-président américain Joe Biden en Israël.

En mai 2011, le premier ministre israélien a rejeté à la Maison-Blanche devant les caméras et à côté de Barack Obama, la proposition du président américain d'un État palestinien sur la base des lignes d'armistice de 1967.

Sur la question du nucléaire iranien, Benyamin Nétanyahou n'a pas réussi à convaincre son allié américain d'une attaque contre les installations nucléaires iraniennes.

Par ailleurs, M. Nétanyahou n'a pas caché lors de la dernière campagne présidentielle américaine sa préférence pour le républicain Mitt Romney.

Avec les informations de Agence France-Presse et Reuters

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