Le dentiste Alexandre Bordeleau explique en long et en large les différents types de radiographies dentaires et leur influence sur la santé humaine.
La radiographie intraorale est la plus utilisée. Le patient y a régulièrement droit lors de son rendez-vous hygiénique annuel. Elle est utile pour dépister les caries ou pour vérifier une région de la bouche en particulier. Elle l’est également pour vérifier autour de la dent un défaut dans l’os ou du tartre accumulé, ou alors pendant un traitement de canal.
Le dentiste opte pour la radiographie panoramique ou extra-orale, qui permet de voir toutes les dents sur une même radiographie, s’il veut examiner l’os de la mâchoire, les sinus et l’articulation temporo-mandibulaire.
Il peut vérifier les dents de sagesse en formation, pour voir si elles poussent correctement.
La radiographie panoramique facilite la détection des kystes, comme le kyste dentigère, qui se forme autour d’une dent incluse, généralement une dent de sagesse ou une canine du haut qui n’est pas encore sortie.
Certains types de tumeurs bénignes, dont l'améloblastome, sont détectables grâce à ce type de radiographie.
La tomographie volumique à faisceau conique est une radiographie en trois dimensions. Elle est utilisée très fréquemment pour la pose d’implants dentaires.
La sécurité
Alexandre Bordeleau est rassurant lorsque Patrick Masbourian aborde l’aspect sécuritaire de la radiographie dentaire, et souligne que la radiation est naturelle.
« Plus de 80 % de la radiation qu’on reçoit est d’origine naturelle, c’est-à-dire des radiations terrestres et cosmiques, ce qui provient de l’espace. »
Bref, la radiation dentaire, certes une exposition artificielle, est très faible et représente seulement 0,3 % de la radiation totale annuelle reçue par individu.