Qu’est-ce que la cachaça, le tapioca et les tortillas de yucca ont en commun? Outre leur bon goût, ils sont également tous faits à base de manioc! Il existe plusieurs variétés de cette plante, mais on les classe généralement en deux catégories : manioc amer et manioc doux. Riche en glucides, le manioc se consomme comme féculent partout dans le monde. Parmi les ingrédients d’importance, il se situe juste au-dessous du blé, du riz, du maïs et de la pomme de terre. Contrairement au manioc doux, le manioc amer cache un vilain secret : s’il est mal préparé ou mal cuit, il peut s’avérer toxique. Heureusement, il existe plusieurs techniques pour le cuisiner en toute sécurité. Il se transforme aussi en farine et en fécule.
On ne trouve au marché que du manioc doux. On choisit un manioc ferme avec une belle écorce et sans moisissure ou de parties gluantes.
En bouche
Le manioc a une écorce souple et tendre, et sa chair est blanche et dure. Plutôt discret, son goût rappelle celui de la pomme de terre et de la châtaigne.
Se cuisine
Manioc doux
Bien que le manioc doux présente lui aussi une quantité minime de toxines, il n’est pas dangereux et ne nécessite pas de préparation excessive. On peut même le manger cru. Pour le préparer, il suffit de le peler, de le couper en quatre pour en retirer la nervure centrale, puis de le couper en cubes ou de le râper. Rincez-le à l’eau fraîche.
Bouilli
Faites-le bouillir 30 minutes. Vous pouvez le servir avec du beurre et un peu de sel.
Le manioc bouilli peut aussi être réduit en purée, frit ou même poêlé.
Se conserve
Au frigo
Le manioc est sensible à la chaleur et à l’humidité. Il se conserve au frigo de trois à cinq jours.
Au congélateur
Comme la pomme de terre, une fois cuit, le manioc se congèle bien pendant quelques semaines.
Ses alliés
Avec son goût discret, le manioc se prépare, comme la majorité des féculents, de toutes les façons imaginables. Épices, jus de cuisson de viandes, légumes, bouillons, lait de coco... Cette racine tubéreuse se laisse cuisiner au gré de vos inspirations.